ZOO. Trois jours, trois tomes.
Durant le festival de Saint-Malo, Frank et Bonifay ont offert aux visiteurs un spectacle sans précédent. Tandis que Bonifay disait l'histoire, vibrant d'émotion, Frank l'illustrait sur de grandes fresques, son trait fluide et sûr faisant sortir du papier des animaux et personnages criants de vérité.
Ces deux amis, ces deux artistes, ont choisi de raconter leur histoire au public, chacun à leur manière. Ce faisant, c'est un peu d'eux-mêmes qu'ils ont offert.
A la fin du troisième jour, quand les larmes de Bonifay ont surgi, quand les traits de Célestin ont commencé à s'esquisser sur le dernier pan vierge de la fresque au son de la musique de Joachim, l'émotion était si forte, si palpable qu'elle en rendait les mots inutiles, dérangeants.
Chacun est alors reparti avec en son coeur l'histoire d'une guerre, l'histoire d'une famille, l'histoire d'un Zoo.
Voici un fragment de ce moment magique :